Le Cid
- Une pièce de Corneille
- Mise en scène Jean-Philippe Daguerre
- Avec Alex Bonstein, Stéphane Dauch, Johann Dionnet, Manon Gilbert, Antonio Matias, Thibault Pinson, Charlotte Matzneff, Christophe Mie, Sophie Raynaud, Yves Roux, Petr Ruzicka et Mona Thanaël
- Production : Le Grenier de Babouchka
- Genre : Théâtre
- Durée : 1h35
- dès 10 ans
- Date : Du 06 au 30 juillet 2016
- Début : 15h25 - fin 17h00
- Nom du théâtre : Actuel (Théâtre)
- Adresse du théâtre : 80, rue Guillaume Puy - Avignon
Chimène et Rodrigue s'aiment d'un amour fou. Tels Roméo et Juliette, leur destinée est contrariée par leurs familles respectives. Nous sommes en plein cœur d’une histoire de chair et de sang : passion, vengeance, trahison portent nos émotions à leur paroxysme dans cette pièce épique. Nous sommes en Castille où « l’honneur est un devoir, l’amour est un plaisir ». Nos deux jeunes héros vont nous prouver, à grands coups de cris, de larmes, de sacrifices et de courage que l’amour est le remède à tous nos maux.
Après Cyrano de Bergerac, Jean-Philippe Daguerre s'attelle avec sa troupe à l'une des œuvres les plus célèbres du répertoire classique français. Il propose pour notre plus grand plaisir une version musicale du Cid (violon, alto, guitare, accordéon, cajon…) et renouvelle sa collaboration artistique avec Petr Ruzicka (compositeur et violoniste virtuose) et le maître d’armes Christophe Mie qui chorégraphie ici de nombreux combats.
aprÈs cyrano de bergerac, jean-philippe daguerre offre ici une version
fougueuse du cid avec Tous les ingrédienTs qui onT faiT son succÈs précédenT :
musique sur scÈne, combaTs d’épée eT cosTumes flamboyanTs
NOTE D’INTENTION
Passionné par la versification depuis quelques années, je me suis régalé à mettre en scène et en son les vers de Molière avec Les Femmes Savantes et ceux de Rostand avec Cyrano de Bergerac. C’est maintenant à la référence du genre que je m’attaque avec Le Cid du grand Corneille. Je trouve que chaque ligne du Cid est un chef-d'œuvre et sans vouloir faire injure aux deux autres illustres auteurs, je pense qu’en matière d’alexandrins, Corneille est bien le maître. En revanche, je trouve que la grande difficulté quand on s’attaque à cette histoire, c’est de faire “avaler” au public d’aujourd’hui le postulat de départ… car franchement , un jeune homme qui va tuer de sang froid le père de sa fiancée parce qu’il a osé gifler son père, on en trouve pas à tous les coins de rue du XXIe siècle… même du coté de la Mafia ou des yakusas… enfin bon il parait qu’à cette époque là ça se passait comme ça alors… à part ça que dire? … qu’on se passionne pour l’histoire de bout en bout… que chaque personnage est fantastique à jouer … et qu’en plus on pleure … et qu’en plus on rit … donc ça vaut peut-être le coup d’y croire à cette histoire. En tout cas, à partir du moment où j’ai décidé d’y croire je n’ai eu de cesse d’aimer travailler cette pièce avec tous mes formidables compagnons de scène. Alors place à la furieuse générosité des comédiens du Grenier de Babouchka… place aux somptueux costumes de Virginie Houdinière… place aux époustouflants combats du maître Christophe Mie… place au subtil décor de Simon Gleizes et Frank Viscardi… place aux sublimes musiques de Petr Ruzicka (violon, alto, cajon) qu’il interprète sur scène avec le diabolique Antonio Matias (guitare, accordéon, cajon)… place à ce théâtre épique et puissant qui traverse les siècles… place à la splendeur de cette langue de poète qui nous fait plonger au cœur de l’âme humaine et adorer la beauté des sentiments… sans oublier l’Honneur… de nos jours si peu présent… mais si cher à Corneille…place à l’Honneur de pouvoir jouer cette pièce… Le CID de CORNEILLE. Jean-Philippe Daguerre
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