Un intello parisien, auteur de théâtre venu à Beyrouth pour y rencontrer un metteur en scène, échoue dans un un modeste hôtel, où il est accueilli par une réceptionniste très spontanée. Les interrogations existentielles et craintives de l'un se heurtent au goût immodéré de la vie de l'autre, bien qu'elle ait toujours connu la guerre. La rencontre, pleine d’humour et de subtilité, de deux mondes et de leurs cultures, et aussi celle d’une femme et d’un homme.
La rencontre drôle et subtile de l'Orient et de l'Occident par deux personnages attachants et une complicité musicale inattendue. Rémi De Vos est un auteur contemporain à succès (DÉBRAYAGE, ANDRÉ LE MAGNIFIQUE...)
NOTE D’INTENTION
Une rencontre improbable…
Un auteur de théâtre, plutôt blasé, échoue dans un hôtel modeste de Beyrouth, accueilli par une réceptionniste pleine de vie. Dans l’attente de rencontrer un metteur en scène qui ne viendra pas, il commence par dédaigner cette femme trop « nature » à son goût, avant qu’elle ne devienne le miroir révélateur et indiscret de ses a-priori d’intellectuel parisien.
Un choc culturel…
Pour lui, Paris est ordinaire. Pour elle, Paris est magique. Pour elle, Beyrouth est à découvrir. Pour lui Beyrouth est un endroit dangereux. Lui connaît bien le théâtre parisien subventionné. Elle, ne connaît du cinéma français que ses anciennes gloires.
Un dialogue impossible… ou alors ?...
Coincé par la peur que lui inspire cette ville toujours en guerre, lui se réfugie dans Baudrillard, Madame Bovary, et ment à ceux qu’il appelle au téléphone. Elle, animée par sa soif de vivre, tente de l’intéresser à son pays, et aux plaisirs à y partager simplement. La question est de savoir s’ils vont en rester à ce constat initial ou si une ouverture est possible...
Lui se heurte à ses propres préjugés qui l’empêchent de s’ouvrir au monde. Elle, pleine de liberté et de finesse, lui renvoie l’image d’un homme malhabile dans son approche des choses de la vie, notamment les relations amoureuses. Celle qui s’achève avec une compagne restée en France, et celle, peut-être possible, avec une réceptionniste d’hôtel libanaise pleine de vie...
Des personnages drôles et attachants…
Mettre en scène BEYROUTH HOTEL, c’est faire ressentir aux spectateurs les décalages et les non-dits présents entre les lignes de dialogues de Rémi De Vos, mêlant humour, dérision et absurde. La précision de la création lumière et le jeu des comédiens, usant des silences autant que du texte, permettent d’illustrer ces décalages, humains et culturels, entre cet écrivain raté et cette libanaise confiante dans la vie. Et aussi la difficulté, parfois même l’impossibilité, à communiquer entre eux, de ces deux êtres véhiculant à la fois humour et tendresse.
Un troisième personnage pour rire davantage…
Comme le journaliste de UN JOUR SANS FIN (1993), obligé de revivre la même journée à l'infini, jusqu'à ce qu'il trouve un sens à sa vie, l’auteur de théâtre semble lui aussi devoir rester coincé dans cet hôtel, tant qu’il ne s’ouvrira pas aux autres et au monde.
De ce parallèle est née l’idée d’ajouter sur scène, dans le hall de l’hôtel, un juke-box, qui va jouer le rôle d’un troisième « personnage ». Le vieil appareil, à la fois usé et malin, ne peut diffuser qu’un seul morceau d’un ancien groupe californien, comme si l’hôtel était resté figé en 1970. En dehors de quelques chansons locales, tout aussi insupportables aux oreilles de notre auteur… Chaque fois que ce dernier est confronté à son immobilisme, le vieux standard redémarre, déclenchant à la fois l’agacement de notre auteur et les rires des spectateurs, à l’image du I GOT YOU BABE de Cher dans le film de John Landis. Mais dans le final du joli récit de transformation de BEYROUTH HOTEL, le vieux juke-box facétieux ira chercher la complicité du public, en donnant une autre signification à cette « scie » musicale…
Olivier Douau - Metteur en scène
Un auteur de théâtre, plutôt blasé, échoue dans un hôtel modeste de Beyrouth, accueilli par une réceptionniste pleine de vie. Dans l’attente de rencontrer un metteur en scène qui ne viendra pas, il commence par dédaigner cette femme trop « nature » à son goût, avant qu’elle ne devienne le miroir révélateur et indiscret de ses a-priori d’intellectuel parisien.
Un choc culturel…
Pour lui, Paris est ordinaire. Pour elle, Paris est magique. Pour elle, Beyrouth est à découvrir. Pour lui Beyrouth est un endroit dangereux. Lui connaît bien le théâtre parisien subventionné. Elle, ne connaît du cinéma français que ses anciennes gloires.
Un dialogue impossible… ou alors ?...
Coincé par la peur que lui inspire cette ville toujours en guerre, lui se réfugie dans Baudrillard, Madame Bovary, et ment à ceux qu’il appelle au téléphone. Elle, animée par sa soif de vivre, tente de l’intéresser à son pays, et aux plaisirs à y partager simplement. La question est de savoir s’ils vont en rester à ce constat initial ou si une ouverture est possible...
Lui se heurte à ses propres préjugés qui l’empêchent de s’ouvrir au monde. Elle, pleine de liberté et de finesse, lui renvoie l’image d’un homme malhabile dans son approche des choses de la vie, notamment les relations amoureuses. Celle qui s’achève avec une compagne restée en France, et celle, peut-être possible, avec une réceptionniste d’hôtel libanaise pleine de vie...
Des personnages drôles et attachants…
Mettre en scène BEYROUTH HOTEL, c’est faire ressentir aux spectateurs les décalages et les non-dits présents entre les lignes de dialogues de Rémi De Vos, mêlant humour, dérision et absurde. La précision de la création lumière et le jeu des comédiens, usant des silences autant que du texte, permettent d’illustrer ces décalages, humains et culturels, entre cet écrivain raté et cette libanaise confiante dans la vie. Et aussi la difficulté, parfois même l’impossibilité, à communiquer entre eux, de ces deux êtres véhiculant à la fois humour et tendresse.
Un troisième personnage pour rire davantage…
Comme le journaliste de UN JOUR SANS FIN (1993), obligé de revivre la même journée à l'infini, jusqu'à ce qu'il trouve un sens à sa vie, l’auteur de théâtre semble lui aussi devoir rester coincé dans cet hôtel, tant qu’il ne s’ouvrira pas aux autres et au monde.
De ce parallèle est née l’idée d’ajouter sur scène, dans le hall de l’hôtel, un juke-box, qui va jouer le rôle d’un troisième « personnage ». Le vieil appareil, à la fois usé et malin, ne peut diffuser qu’un seul morceau d’un ancien groupe californien, comme si l’hôtel était resté figé en 1970. En dehors de quelques chansons locales, tout aussi insupportables aux oreilles de notre auteur… Chaque fois que ce dernier est confronté à son immobilisme, le vieux standard redémarre, déclenchant à la fois l’agacement de notre auteur et les rires des spectateurs, à l’image du I GOT YOU BABE de Cher dans le film de John Landis. Mais dans le final du joli récit de transformation de BEYROUTH HOTEL, le vieux juke-box facétieux ira chercher la complicité du public, en donnant une autre signification à cette « scie » musicale…
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Contact pro :
Carine Seveignes
Administration et diffusion
0768919364
cie.nouveau.monde@gmail.com
Olivier Douau
Responsable Artistique
0611730550
cie.nouveau.monde@gmail.com
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