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LA CARPE DU DUC DE BRIENNE

  • Auteur/Compositeur Jacques Mougenot
  • Metteur en scène Jean-Pierre André
  • Collaboration artistique Matthieu Mullot - vidéaste
  • Avec Louise Lemoine Torrès, Michel Baladi, Michel Pilorgé
  • Producteur(s) et/ou co-producteur(s) CRYSTAL / LLT
  • Genre : Jeune public / Familial
  • Durée : 1h20
  • 12
  • Date: Du 05 au 28 juillet 2019
  • Début : 18h20 - fin 19h40
  • Date de relâches : les 8,15 ET 22 juillet 2019
  • Nom du théâtre : 3 Soleils (Théâtre Les)
  • Adresse : 4, rue Buffon
  • Code Postal : 84000
  • Ville : Avignon
  • Pays : France
  • Téléphone de réservation : 04 90 82 25 57
  • Site internet : www.les3soleils.fr

Deux amis se retrouvent à trois heures du matin sous la voûte étoilée à discuter de l’existence de Dieu. L’un est athée, l’autre croyant, la discussion tourne à une dispute de Café du Commerce. L’arrivée inopinée d’une jeune femme, falote et désespérée, va mettre un terme à leur controverse. Les deux compères, touchés par la détresse de la malheureuse victime d'une mère tyrannique, vont l’aider à passer avec eux dans l’autre monde. On retrouve nos deux amis dans un néant de théâtre qui ne satisfait les convictions ni de l’un ni de l’autre. Transfigurée et rayonnante, elle réapparait et, par sa verve et sa jubilation, apporte à la comédie un dénouement inattendu et ... en queue de poisson.

Faire rire avec ce qui devrait être un drame, nous voilà avec « La Carpe du duc de Brienne » dans la lignée d'un héritage théâtral qui va de Molière à Beckett en passant par Labiche et Guitry.
« Je n’envisage pas d’écrire une pièce sans humour et sans réjouir le public. »
NOTE D’INTENTION
Donnons la parole à notre auteur : « Je n’envisage pas d’écrire une pièce sans humour et sans réjouir le public. »
Au fil des ans Jacques Mougenot n'a jamais trahi cette profession de foi. En 1992 Jean-Pierre André lui offre la possibilité d'entamer sa carrière d'auteur dramatique en produisant cette première pièce pour inaugurer le Piccolo, la petite salle du Théâtre Alexandre Dumas de Saint-Germain-en-Laye. C'est de suite un franc succès et après 21 représentations – tiens, comme bientôt à Avignon - elle poursuit sa carrière à Paris au Petit Montparnasse où elle engrange des critiques élogieuses. Mais laissons-le poursuivre ce qu'il écrivait à l'époque :
« Au cours de Jean-Laurent Cochet où je fis mes classes de comédien je fis de mauvaises rencontres, celles des auteurs. Ils étaient là, présents, vivants, puisque par son enseignement Jean-Laurent Cochet ne cherche qu'à leur rendre la parole. A force de fréquenter Molière, Courteline, Labiche, Guitry, j'en passe et de nombreux et pas des moindres, je contractais leur mal, écrire. Entre autre chose, j'écrivis un jour une pièce en un acte. Je la soumis à un grand homme de théâtre, il me dit : "Et la suite ? – Quelle suite ? - Oui, la suite. La pièce telle qu'elle est tient debout, elle n'est pas boiteuse, elle a deux pattes mais où sont les ailes ? " Il y avait donc une suite ? Je me mis à l'ouvrage, je regardai au fond de la boîte que je croyais avoir vidée : il y avait un double fond. C'est ainsi que "La Carpe du duc de Brienne" a deux parties, les pattes et les ailes, ce qui pour un poisson n'est pas banal. Restait ensuite à lui trouver des interprètes, encore les mauvaises fréquentations du cours. »
Ses deux camarades-interprètes et lui furent "comme des poissons dans l'eau" disait-il lui même, "c'est fatal nous avons le même maître-nageur."
Ce qui inspire le projet d'aujourd'hui n'est guère différent de celui qui remonte à 27 ans. Jean-Pierre André est toujours animé du désir de voir cette oeuvre si singulière et séduisante, prendre vie en scène. Il a cependant demander à son auteur l'autorisation de faire du rôle de "Lechipois" un personnage féminin pour des raisons, soyons francs, de confier le rôle à Louise Lemoine Torrès qui souhaitait trouver un projet ambitieux et un rôle inattendu. C'est ainsi qu'est née avec "Mademoiselle Chouillat", une version nouvelle de cette "Carpe du duc de Brienne" dont on espère que le public du 21ème siècle en appréciera l'originalité, l'intelligence, la poésie et la drôlerie, tout autant que celui du 20ème siècle.
PRESSE
L'Avant-Scène : L'un croyait en Dieu, l'autre n'y croyait pas, et la troisième l'invente. C'est pétillant, intelligent, plein d'humour, de bon sens et d'absurdités. Quel bonheur de trouver là un vrai texte dramatique...
Le Figaro : Cocasserie et gravité, féerie et conte cruel, férocité et humour, tout ici est fait pour le divertissement du spectateur.
Le Point : Humour, rêverie et réflexion pour ce conte entre deux eaux !
France Inter : C'est drôle, c'est tendre, c'est jamais cynique, c'est très très intelligemment écrit, une très jolie langue (c'est assez rare pour pouvoir le souligner), c'est interprété sans esbroufe, simplement, beaucoup de sincérité et de finesse, on peut y emmener les enfants, moi je suis persuadé que de 7 à 97 ans on peut être passionné, à des degrés divers, par cette histoire et cette aventure. C'est un adorable moment de théâtre, vraiment, dont moi je suis sorti charmé.
Stéphane Maillard
Boum Boum : Tendresse et ironie, gravité et cocasserie, conte de fée et cauchemar !
L'express : Marginal, relié à toute une tradition classique du théâtre, tout en faisant entendre une voix très personnelle, le texte de Jacques Mougenot a bien des qualités.
GALERIE
Soutien(s) : ADAMI