Alceste ne voit partout « que lâche flatterie, qu’injustice, intérêt, trahison, fourberie ». Profondément déçu par l’homme, ses comportements sournois et mensongers, il tente de fuir un monde d’apparences et d’intrigues. Sa sincérité radicale lui attire bien des ennuis dans cette société où le mensonge est un art, le cynisme une vertu.
Mais comment ne pas se compromettre lorsque la femme aimée, libre et indépendante, ne semble que frivolité et légèreté ?
Ainsi va la comédie humaine, intemporelle dans cette pièce sans doute la plus complexe de Molière car la plus fidèle aux contradictions de l’homme et de la société.
J’AI POUR MOI LA JUSTICE, ET JE PERDS MON PROCÈS ! Molière
NOTE D’INTENTION
En montant Le Misanthrope je souhaitais présenter la pièce sous un angle neuf. Le parti pris d’une mise en scène contemporaine était d’emblée pris, afin de mettre en avant la modernité de ce texte universel et intemporel.
Beaucoup plus risqué, j’ai également décider de casser deux des règles d’or du théâtre classique : l’unité de lieu et l’unité de temps. On a en effet souvent noté que l’intrigue du Misanthrope
manquait un peu de cohérence et de fermeté, or casser ces deux règles, placer les personnages dans des situations et des lieux différents d’un acte à l’autre, permettait de dynamiser l’action, et de mettre l’accent sur l’une des intrigues cruciales de la pièce qui était mon propos premier de mise en scène : le procès d’Alceste.
Dès lors, tout en respectant le texte de Molière, les personnages pouvaient évoluer dans une mise en scène contemporaine, au cœur du système judiciaire. Alceste pris dans les mailles d’un procès, défendu par Philinte son avocat et ami, devant faire face à un Oronte avocat lui aussi, et à une Arsinoé magistrate. Seules Eliante et Célimène ne sont volontairement pas clairement définies, afin que le spectateur puisse développer son propre imaginaire dans ce théâtre judiciaire !
Beaucoup plus risqué, j’ai également décider de casser deux des règles d’or du théâtre classique : l’unité de lieu et l’unité de temps. On a en effet souvent noté que l’intrigue du Misanthrope
manquait un peu de cohérence et de fermeté, or casser ces deux règles, placer les personnages dans des situations et des lieux différents d’un acte à l’autre, permettait de dynamiser l’action, et de mettre l’accent sur l’une des intrigues cruciales de la pièce qui était mon propos premier de mise en scène : le procès d’Alceste.
Dès lors, tout en respectant le texte de Molière, les personnages pouvaient évoluer dans une mise en scène contemporaine, au cœur du système judiciaire. Alceste pris dans les mailles d’un procès, défendu par Philinte son avocat et ami, devant faire face à un Oronte avocat lui aussi, et à une Arsinoé magistrate. Seules Eliante et Célimène ne sont volontairement pas clairement définies, afin que le spectateur puisse développer son propre imaginaire dans ce théâtre judiciaire !
Caroline Rainette
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Compagnie Etincelle
0660817279
diffusion@etincellecompagnie.fr
http://www.etincellecompagnie.fr/misanthrope.html
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