APPLI

Noir Plateau,
On entend un son de sax en train de s’échauffer...en scène apparaissent alors un à un, au son de leur instrument, quatre musiciens.
Quatre saxophonistes qui ne semblent pas se connaitre, d’autant qu’ils ont semble-t-il chacun un style vestimentaire et musical très différent.
Une voix off intraitable les interpelle. On comprend rapidement qu’il s’agit d’une audition et qu’il n’y a qu’une seule place à prendre...
Après avoir très rapidement échoué l’un après l’autre à cette épreuve, les quatre musiciens s’apprêtent à repartir chacun de leur côté...Mais s’apercevant qu’ils sont tous les quatre logés à la même enseigne de l’échec, ils se regroupent grâce à leur amour de la Musique et entament une journée où ils vont se découvrir, partager leurs mondes musicaux, échanger leurs rêves, leurs désirs et fantasmes, exprimer leurs émotions et exister individuellement grâce à cette relation intime qu’ils ont avec cet instrument qui les réunit : le sax.
Car outre leur voyage collectif et les aventures qui les attendent, chacun va faire découvrir aux autres, à travers l’instrument commun, son univers musical : il y a le saxophoniste classique (smoking et nœud pap’) et son ténor faussement sérieux, le saxophoniste de studio (hipster branché) et son alto volubile, le saxophoniste de Jazz (costard à l’ancienne) et son baryton cool et enfin le saxophoniste de rue (un rien débraillé) et son soprano rêveur et clownesque...
C’est autour de ces différences musicales que l’histoire de SAX va donc s’articuler. Le répertoire de SAX sera donc très éclectique : du funk à un aria de Bach. de la Musique tzigane à la Bossa Brésilienne... du chant africain au duduk arménien... ou de Bruno Mars à Charlie Mingus. La citation musicale n’est jamais plaquée, mais toujours en accord avec l’émotion, l’action ou la situation dans laquelle se construit cette histoire... L’histoire de cette errance d’un jour de quatre musiciens qui vont comprendre que l’unisson fait la force surtout quand chacun affirme sa tonalité... sa Personnalité.

Gil Galliot