S'engager auprès des migrants de Calais... C'est le genre de décision qui survient quand soudain, l'intolérable nous percute, et apparaît qu'une page sombre de notre histoire est en train de s'écrire, et qu'on ne peut rester en dehors de la bataille à mener.
Appuyé sur son parcours personnel auprès des migrants depuis juillet 2014, Céline Brunelle délivre seule en scène un spectacle où le son et l’image lui collent à la peau.
La parole à celles et ceux qui ne l'ont pas mais aussi aux français engagés à leurs côtés dans la recherche d'un "vivre ensemble" digne et humain.
Témoigner et faire entendre la parole solidaire.
NOTE D’INTENTION
D'où est parti votre engagement ?
En juillet 2014, sur le net, je suis tombée sur une petite vidéo, filmée par une citoyenne solidaire, avec son téléphone portable. Au petit matin, elle assistait, impuissante, au démantèlement d'un petit camp de fortune à Calais (avant la création de la « new jungle », démantelée par la suite en octobre 2016). Bénévoles tenus à l'écart, exilés emmenés dans des cars sans connaître leur destination. Ce fut un électrochoc : je devais prendre part. C'est le genre de décision qui survient quand soudain, l'intolérable nous percute, et apparaît qu'une page sombre de notre histoire est en train de s'écrire, et qu'on ne peut rester en dehors de la bataille à mener.
Avec quelques ami(e)s également mobilisé(e)s s'est mis en place un mouvement citoyen via une collecte régulière de dons sur Amiens, immédiatement apportés à Calais. Mais aussi une aide concrète sur place pour pallier aux urgences, pour tenter d'apporter des conditions de survie plus « dignes » aux personnes vivant dans ce camp (défrichage du terrain, constructions d'abris, échanges humains).
En octobre 2016 est arrivé le démantèlement de ce camp calaisien et la répartition des migrants sur le territoire français. J'ai alors initié un prolongement à cette action en créant un réseau solidaire citoyen, sous forme de collectif, pour poursuivre l'aide matérielle apportée cette fois sur la Somme. Mais également pour proposer des rencontres conviviales, des cours de français langue étrangère, un suivi administratif, des hébergements d'urgence et un suivi spécifique sur des mineurs isolés.
Pourquoi avoir voulu en faire un spectacle ?
Début 2017, deux nécessités se sont imposées à moi : témoigner et faire entendre la parole solidaire. Témoigner des conditions de vie sur le camp de Calais mais dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile, partout en France. Témoigner des raisons de l'exil et des parcours migratoires. Témoigner pour rendre identité et dignité à toutes ces femmes, hommes, enfants.
Faire entendre la parole solidaire car elle est forte dans le pays, mais souvent étouffée par d'autres « voix », emplissant le champ médiatique. Début 2017, la campagne pour l'élection présidentielle commençait. Et la parole « anti-migrants » du Front National était omni-présente. A ma mesure, avec mes moyens, j'ai voulu en faire entendre une autre, plus humaine, solidaire, lumineuse.
En juillet 2014, sur le net, je suis tombée sur une petite vidéo, filmée par une citoyenne solidaire, avec son téléphone portable. Au petit matin, elle assistait, impuissante, au démantèlement d'un petit camp de fortune à Calais (avant la création de la « new jungle », démantelée par la suite en octobre 2016). Bénévoles tenus à l'écart, exilés emmenés dans des cars sans connaître leur destination. Ce fut un électrochoc : je devais prendre part. C'est le genre de décision qui survient quand soudain, l'intolérable nous percute, et apparaît qu'une page sombre de notre histoire est en train de s'écrire, et qu'on ne peut rester en dehors de la bataille à mener.
Avec quelques ami(e)s également mobilisé(e)s s'est mis en place un mouvement citoyen via une collecte régulière de dons sur Amiens, immédiatement apportés à Calais. Mais aussi une aide concrète sur place pour pallier aux urgences, pour tenter d'apporter des conditions de survie plus « dignes » aux personnes vivant dans ce camp (défrichage du terrain, constructions d'abris, échanges humains).
En octobre 2016 est arrivé le démantèlement de ce camp calaisien et la répartition des migrants sur le territoire français. J'ai alors initié un prolongement à cette action en créant un réseau solidaire citoyen, sous forme de collectif, pour poursuivre l'aide matérielle apportée cette fois sur la Somme. Mais également pour proposer des rencontres conviviales, des cours de français langue étrangère, un suivi administratif, des hébergements d'urgence et un suivi spécifique sur des mineurs isolés.
Pourquoi avoir voulu en faire un spectacle ?
Début 2017, deux nécessités se sont imposées à moi : témoigner et faire entendre la parole solidaire. Témoigner des conditions de vie sur le camp de Calais mais dans les centres d'accueil pour demandeurs d'asile, partout en France. Témoigner des raisons de l'exil et des parcours migratoires. Témoigner pour rendre identité et dignité à toutes ces femmes, hommes, enfants.
Faire entendre la parole solidaire car elle est forte dans le pays, mais souvent étouffée par d'autres « voix », emplissant le champ médiatique. Début 2017, la campagne pour l'élection présidentielle commençait. Et la parole « anti-migrants » du Front National était omni-présente. A ma mesure, avec mes moyens, j'ai voulu en faire entendre une autre, plus humaine, solidaire, lumineuse.
GALERIE
VIDEO
Contact pro :
Mathilde Mottier / Noémie Briand
Diffusion
06 81 43 14 66 - / 06 71 25 53 18
mathildemottier@gmail.com
http://www.lesnouvellescomedies.com/accueil.html
Mathilde Mottier / Noémie Briand
Diffusion
06 81 43 14 66 - / 06 71 25 53 18
mathildemottier@gmail.com
http://www.lesnouvellescomedies.com/accueil.html