Martha, la cinquantaine, belle et forte, mais d’un caractère parfois violent est la fille d’un ponte de l'université, mariée depuis vingt ans à George, professeur d'histoire, plus jeune, et remarquablement intelligent.
À la suite d'une soirée arrosée chez le père de Martha, ils ramènent chez eux Nick, jeune professeur de biologie, rusé et opportuniste et sa femme Honey naïve, parfois hystérique, mais dénuée de vrais sentiments.
Une scène de ménage entre George et Martha va être l’occasion d’affrontements mêlant réalités et falsifications, vérités et tricheries devant le jeune couple qui peu à peu et l’alcool aidant, va être impliqué dans leur jeu pervers jusqu’au petit matin
Marta et George mariés depuis longtemps, dévoilent leurs secrets, le temps d’une nuit très alcoolisée, avec un jeune couple contraint de jouer leur jeu, comme s’ils procédaient à un exorcisme La pièce culte d'Edward Albee
NOTE D’INTENTION
Edward Albee avait envisagé d'intituler la pièce « exorcisme », c'est le titre du troisième et dernier acte de ce combat mythique, de la traversée ultime de ce couple aux tréfonds de ses enfers. Et la ligne de force, l'aboutissement de ce texte machiavéliquement charnel et intelligent, est pour moi son dénouement apaisé, libérateur. L'issue de cette corrida, les morts symboliques qu'elle engendre permet aux quatre personnages d'absorber de la vie. Même si c'est au prix de la vérité affrontée pour le jeune couple, même si c'est en payant la reconnaissance de la peur pour le couple mûr, meneur du jeu.
Le projet de mettre en scène Qui a peur de Virginia Woolf, m'a été proposé par Frédérique Lazarini et Stéphane Fiévet, prêts à empoigner les personnages de George et Martha. Face à leur énergie flamboyante et sensible, j'ai eu la conviction qu'Agnès Miguras et Aurélien Chaussade incarneraient Honey et Nick dans un duo drôle et pathétique, à la fois miroir et contrepoint. Et j'éprouve un plaisir intense à plonger dans ce texte organique autant que cérébral. La pièce, remarquablement traduite récemment par Daniel Loayza de la dernière version retouchée par l'auteur, impose des pièges grisants.
Il y a comme un défi à relever, de naviguer entre des icebergs et des fonds secrets. Il faut effleurer parfois les cicatrices à vif ou arracher brutalement les pansements en disant «même pas mal», ne pas avoir peur de l'hystérie puisque le mot est prononcé, mais ne pas s'y complaire car l'objectif n'est pas là... Il s'agit dans la direction du jeu, de trouver le point d'équilibre entre l'assomption des éléments psychologiques et sociologiques qui sous-tendent l'action et la pure tension évènementielle qui conduit la dramaturgie de l'oeuvre.
La partition se joue comme un éclatement de plaques tectoniques. Le contexte temporel des années soixante, l'esthétique réaliste du cadre moyen-bourgeois- universitaire américain tend la toile de fond d'une histoire universelle. La scénographie circulaire, les tentures et tissus évoquent l'étouffement, le feutrage, l'intime. L'essence même du spectacle se décline par le fil tendu sur lequel avancent comme sur une piste, les personnages. Les cahots, les chutes, l'odeur de sang, de sueur, de sexe, les vapeurs de l'alcool, et les accalmies provisoires rythment le parcours de ces animaux humains. Plus que la psyché, c'est le corps qui lâche ou qui retient, mais sans complaisance, à l'os, pour transmettre au public l'humour ravageur d'Albee au noyau de la tragédie existentielle qu'il nous offre.
Le projet de mettre en scène Qui a peur de Virginia Woolf, m'a été proposé par Frédérique Lazarini et Stéphane Fiévet, prêts à empoigner les personnages de George et Martha. Face à leur énergie flamboyante et sensible, j'ai eu la conviction qu'Agnès Miguras et Aurélien Chaussade incarneraient Honey et Nick dans un duo drôle et pathétique, à la fois miroir et contrepoint. Et j'éprouve un plaisir intense à plonger dans ce texte organique autant que cérébral. La pièce, remarquablement traduite récemment par Daniel Loayza de la dernière version retouchée par l'auteur, impose des pièges grisants.
Il y a comme un défi à relever, de naviguer entre des icebergs et des fonds secrets. Il faut effleurer parfois les cicatrices à vif ou arracher brutalement les pansements en disant «même pas mal», ne pas avoir peur de l'hystérie puisque le mot est prononcé, mais ne pas s'y complaire car l'objectif n'est pas là... Il s'agit dans la direction du jeu, de trouver le point d'équilibre entre l'assomption des éléments psychologiques et sociologiques qui sous-tendent l'action et la pure tension évènementielle qui conduit la dramaturgie de l'oeuvre.
La partition se joue comme un éclatement de plaques tectoniques. Le contexte temporel des années soixante, l'esthétique réaliste du cadre moyen-bourgeois- universitaire américain tend la toile de fond d'une histoire universelle. La scénographie circulaire, les tentures et tissus évoquent l'étouffement, le feutrage, l'intime. L'essence même du spectacle se décline par le fil tendu sur lequel avancent comme sur une piste, les personnages. Les cahots, les chutes, l'odeur de sang, de sueur, de sexe, les vapeurs de l'alcool, et les accalmies provisoires rythment le parcours de ces animaux humains. Plus que la psyché, c'est le corps qui lâche ou qui retient, mais sans complaisance, à l'os, pour transmettre au public l'humour ravageur d'Albee au noyau de la tragédie existentielle qu'il nous offre.
PRESSE
LE FIGARO SCOPE : Tout au long de la soirée, le secret qui motive l'attitude suicidaire des protagonistes va se révéler. Tout le mérite de Panchika Velez est de nous rendre proche et claire, sans pour autant lui ôter son mystère, cette pièce très américaine. Une vraie réussite
Jean-Luc Jeener
TELERAMA : Le plateau est d'un réalisme total. Reproduction d'un salon américain dans les années 60, avec canapé, table basse, bouteilles de vin et tourne-disque. Les comédiens n'ont plus qu'a se couler dans les affects des héros, ce qu'ils font en cédant sans retenue a un jeu lesté de psychologie
GALERIE
Soutien(s) : Théâtre 14
Contact pro :
Hicham Fassi Fihri
Chargé de diffusion
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hicham@entracteprod.com
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Leon-Gilbert Hus
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