En 1896, Alice Guy est la première à avoir l'idée de réaliser un film de fiction, alors que tous ne voient encore qu’une prouesse technique dans les projections cinématographiques des frères Lumière. Sans le savoir, elle vient d’inventer le cinéma !
De Paris à New York, en passant par Hollywood, elle réalise plus de 1000 films.
Aux côtés des pionniers de cette formidable histoire du cinéma, tels Georges Méliès, Louis Lumière, Léon Gaumont, ou encore Gustave Eiffel, la vie d’Alice Guy, vertigineuse et passionnante, se dévoile…
« Une réalisatrice exceptionnelle, d’une sensibilité rare, au regard incroyablement poétique et à l’instinct formidable. »
Martin Scorsese
NOTE D’INTENTION
Alice Guy est une véritable héroïne française des temps modernes, que le cinéma redécouvre aujourd’hui, timidement encore en France, de manière bien plus assumée à l’étranger, notamment aux États-Unis, comme en témoigne la préface écrite par Martin Scorsese pour la réédition des Mémoires d’Alice Guy.
En 1894, âgée de 21ans, elle entre au Comptoir général de la photographie, où elle rencontre Léon Gaumont. Après la faillite du Comptoir, elle continue d’accompagner Gaumont, qui fonde sa propre société, et devient l’une des figures majeures de la naissance du cinéma en France. En 1907 elle est contrainte de démissionner pour suivre son mari aux États-Unis. Quelques années plus tard, elle décide de reprendre son métier de cinéaste et crée à New York son propre studio de tournage et de production, la Solax, qui devient rapidement l’un des plus célèbres au monde. Mais les difficultés économiques et personnelles viennent mettre un terme à cette fulgurante ascension, s’achevant par la ruine, le divorce et la fin de sa carrière professionnelle.
L’histoire du personnage extraordinaire d’Alice Guy permet de relater ces premiers temps passionnants et passionnés qui ont vu naitre le cinéma, notamment en France, et plus précisément à Paris, aux côtés de personnalités comme Léon Gaumont évidemment, mais aussi Gustave Eiffel, Georges Méliès, Louis lumière ou encore Herbert Blaché qui deviendra un réalisateur de renom outre-Atlantique.
Pionnière du cinéma, première femme cinéaste au monde, raconter la vie d’Alice Guy c’est aussi se pencher sur la condition des femmes. Car dans un milieu masculin, Alice a évidemment dû se battre pour se faire, sinon aimer, du moins accepter. Aujourd’hui encore, alors qu’à l’étranger on célèbre cette femme artiste, en France on peut sentir de la part de certains une grande frilosité, si ce n’est un déni...
Or tout dans le travail et l’histoire d’Alice montre à quel point la femme est l’égale de l’homme. A une époque où les femmes possèdent peu de droits, elle s’engouffre avec enthousiasme dans le métier de dactylo, pourtant réservé aux hommes, ce qui la conduit peu de temps après à se faire embaucher par Léon Gaumont, sans doute étonné - si ce n’est séduit - par l’assurance et la détermination de cette jeune femme de 21 ans. Les planètes se sont alignées pour lui offrir ce destin incroyable « le cinématographe était mon prince charmant à moi » dira-t-elle. Il lui a cependant fallu subir les injures de certains collègues masculins, qui tenteront de la discréditer. La jeune fille joviale et passionnée devra prendre le masque de l’autorité pour se faire respecter. Indépendante, ce n’est pas une femme à se laisser faire. Elle ne subira jamais, elle agit et avance.
La place des femmes, notamment dans le milieu artistique, est plus que jamais d’actualité. Alice Guy dû
lutter pour exister, malgré son talent. C’est pourquoi il m’est apparu comme une nécessité de faire revivre
cette grande dame, en lui rendant hommage à travers cette pièce. Elle, qui était persuadée que les femmes
avaient un rôle à jouer, qu’elles devaient prendre conscience qu’elles n’étaient pas moins intelligentes,
moins capables que les hommes. Or aujourd’hui encore, la place des femmes dans les arts, et notamment
dans le cinéma reste un problème. Elles sont trop peu présentes en tant que réalisatrices, moins encore en
tant que productrices, et inexistantes en tant que propriétaires de studio.
Durant toute sa carrière Alice Guy aura révélé bon nombre d’acteurs, mais avant tout d’actrices, comme Lois
Weber, qui deviendra elle-même réalisatrice. Elle aura créé le style Gaumont. Elle aura changé la manière de
jouer au cinéma, mais aussi au théâtre, en demandant une seule chose à ces acteurs « soyez naturels ! ».
Avec Alice Guy le spectateur est invité à suivre le destin d’une femme artiste, qui sort des carcans réservés
aux femmes dans la société, dans l’effervescence de ces années folles des premiers temps du cinéma !
En 1894, âgée de 21ans, elle entre au Comptoir général de la photographie, où elle rencontre Léon Gaumont. Après la faillite du Comptoir, elle continue d’accompagner Gaumont, qui fonde sa propre société, et devient l’une des figures majeures de la naissance du cinéma en France. En 1907 elle est contrainte de démissionner pour suivre son mari aux États-Unis. Quelques années plus tard, elle décide de reprendre son métier de cinéaste et crée à New York son propre studio de tournage et de production, la Solax, qui devient rapidement l’un des plus célèbres au monde. Mais les difficultés économiques et personnelles viennent mettre un terme à cette fulgurante ascension, s’achevant par la ruine, le divorce et la fin de sa carrière professionnelle.
L’histoire du personnage extraordinaire d’Alice Guy permet de relater ces premiers temps passionnants et passionnés qui ont vu naitre le cinéma, notamment en France, et plus précisément à Paris, aux côtés de personnalités comme Léon Gaumont évidemment, mais aussi Gustave Eiffel, Georges Méliès, Louis lumière ou encore Herbert Blaché qui deviendra un réalisateur de renom outre-Atlantique.
Pionnière du cinéma, première femme cinéaste au monde, raconter la vie d’Alice Guy c’est aussi se pencher sur la condition des femmes. Car dans un milieu masculin, Alice a évidemment dû se battre pour se faire, sinon aimer, du moins accepter. Aujourd’hui encore, alors qu’à l’étranger on célèbre cette femme artiste, en France on peut sentir de la part de certains une grande frilosité, si ce n’est un déni...
Or tout dans le travail et l’histoire d’Alice montre à quel point la femme est l’égale de l’homme. A une époque où les femmes possèdent peu de droits, elle s’engouffre avec enthousiasme dans le métier de dactylo, pourtant réservé aux hommes, ce qui la conduit peu de temps après à se faire embaucher par Léon Gaumont, sans doute étonné - si ce n’est séduit - par l’assurance et la détermination de cette jeune femme de 21 ans. Les planètes se sont alignées pour lui offrir ce destin incroyable « le cinématographe était mon prince charmant à moi » dira-t-elle. Il lui a cependant fallu subir les injures de certains collègues masculins, qui tenteront de la discréditer. La jeune fille joviale et passionnée devra prendre le masque de l’autorité pour se faire respecter. Indépendante, ce n’est pas une femme à se laisser faire. Elle ne subira jamais, elle agit et avance.
La place des femmes, notamment dans le milieu artistique, est plus que jamais d’actualité. Alice Guy dû
lutter pour exister, malgré son talent. C’est pourquoi il m’est apparu comme une nécessité de faire revivre
cette grande dame, en lui rendant hommage à travers cette pièce. Elle, qui était persuadée que les femmes
avaient un rôle à jouer, qu’elles devaient prendre conscience qu’elles n’étaient pas moins intelligentes,
moins capables que les hommes. Or aujourd’hui encore, la place des femmes dans les arts, et notamment
dans le cinéma reste un problème. Elles sont trop peu présentes en tant que réalisatrices, moins encore en
tant que productrices, et inexistantes en tant que propriétaires de studio.
Durant toute sa carrière Alice Guy aura révélé bon nombre d’acteurs, mais avant tout d’actrices, comme Lois
Weber, qui deviendra elle-même réalisatrice. Elle aura créé le style Gaumont. Elle aura changé la manière de
jouer au cinéma, mais aussi au théâtre, en demandant une seule chose à ces acteurs « soyez naturels ! ».
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aux femmes dans la société, dans l’effervescence de ces années folles des premiers temps du cinéma !
GALERIE
VIDEO
Soutien(s) : Théâtre de l’Abbaye (Saint-Maur-des-Fossés), Théâtre Episcène (Avignon), Théâtre Alexandre Dumas (Saint-Germain-en-Laye), Spedidam, SACD
Contact pro :
Pierrick Quenouille
06 86 59 93 79
pierrick.quenouille@artisticscenic.com
www.artisticscenic.com
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