Annie Ernaux adresse une lettre à sa sœur morte deux ans avant sa naissance, emportée par la diphtérie. Cette sœur dont elle découvre l'existence en entendant une conversation de sa mère. Les paroles "elle était plus gentille que celle-là" se gravent dans sa mémoire. Elle, l'enfant vivant, dormira dans le lit de la sœur disparue, son cartable deviendra le sien, elle mettra ses pas dans les siens. Au fil de son existence, elle se construit contre elle, entre réel et imaginaire, au gré des objets, photos, paroles échappées. Annie Ernaux interroge le pourquoi du silence et son désir d'adresser cette lettre. Marianne Basler est cette voix, précise et douloureuse, attentive et consolante.
Sauver quelque chose du temps
PRESSE
France Inter : Mise en scène sobre. C'est très très beau.
Télérama Sortir : Eviter le pathos, fuir les atermoiements. Rester digne. C'est à cela que s'emploie magistralement Marianne Basler.
Mediapart : Moment de théâtre intense qui porte haut la voix d'Annie Ernaux.
Figaroscope : Rien d'autre que la subtilité de l'interprétation. C'est comme si le texte s'écrivait devant nous. Splendide incarnation.
L'Obs : Marianne Basler sublime.
Soutien(s) : Adami et Espace des Arts-Scène nationale Chalon-sur-Saône
Contact pro :
Sabine Dacalor
Directrice de production et diffusion
0610010099
sabine.dacalor@scenesblanches.com
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