C'est au cours d'une représentation du «Malade Imaginaire» que Molière poussa le premier de ses derniers soupirs. Notre grand homme, déjà malade, écrivit la plus belle de ses farces pour régler ses comptes avec la médecine. Cette comédie est une véritable machine théâtrale qui, par ses enjeux et ses extraordinaires dialogues, tient le spectateur en haleine.
Tout se passe autour du fauteuil doré d’Argan. Il n’y a que cela : le fauteuil du faux malade, du vrai tyran dont la loi, les ordres, les humeurs, les déraisons, les emballements, les dépressions profitent au corps médical et mettent en péril le groupe familial. Ce fauteuil est un trône, un œuf, une tente royale, un abri, un poste de commandement, un château-fort ouvert à tout vent ! La tête enturbannée, les mains posées sur un énorme boulier, Argan en robe d’intérieur appelle, supplie, se plaint, décide, trompe et est trompé.
« Presque tous les hommes meurent de leurs remèdes et non pas de leurs maladies ». Dans cette farce, Molière règle ses comptes avec la médecine. La drôlerie féroce de la pièce y est mise à feu par la mise en scène de J-P Daguerre et ses fidèles comédiens tout au long de cette diablerie domestique.
PRESSE
VIDEO
Armance Galpin
Chargée de diffusion
07 67 11 21 94
armance.legrenier@gmail.com
www.legrenierdebabouchka.fr
Charlotte Matzneff
Chargée de diffusion
06 82 83 16 74
legrenier.asso@yahoo.fr
www.legrenierdebabouchka.fr