Aujourd’hui alors que la condition féminine est arrivée au premier plan des préoccupations de notre société, donner à entendre le destin de « la mère » dans Un barrage contre le Pacifique de Marguerite Duras me semble essentiel. Jamais ni nommée ni même prénommée, elle porte en elle de manière universelle et intemporelle une forme de la condition féminine. Comment faire pour que ces femmes-là existent, qu’elles soient entendues, qu’elles soient écoutées, qu’elles soient vues, qu’elles soient reconnues qu’elles soient respectées, qu’elles ne soient ni violées, ni battues, ni vendues et qu’elles ne meurent pas…Elles sont les trésors cachés de notre humanité.
UNE DESESPEREE DE L’ESPOIR MEME !
Création à Avignon
NOTE D’INTENTION
LES PERSONNAGES
Suzanne
« Suzanne, inerte, emmurée, se laissait faire. Il avait très envie de la voir. Quand même c’était là l’envie d’un homme. Elle, elle était là aussi, bonne à être vue, il n’y avait que la porte à ouvrir … »
La mère
« Elle avait aimé démesurément la vie et c’était son espérance infatigable, incurable, qui en avait fait ce qu’elle était devenue, une désespérée de l’espoir même. Cet espoir l’avait usée, détruite, nudifi ée, …. »
Joseph
« La seule douceur de la vie c’était lui, Joseph. »
Suzanne
« Suzanne, inerte, emmurée, se laissait faire. Il avait très envie de la voir. Quand même c’était là l’envie d’un homme. Elle, elle était là aussi, bonne à être vue, il n’y avait que la porte à ouvrir … »
La mère
« Elle avait aimé démesurément la vie et c’était son espérance infatigable, incurable, qui en avait fait ce qu’elle était devenue, une désespérée de l’espoir même. Cet espoir l’avait usée, détruite, nudifi ée, …. »
Joseph
« La seule douceur de la vie c’était lui, Joseph. »