« Chéri ! Chéri ! Chéri ! Viens voir qui est enfin venu nous faire un petit coucou ! » crie Clara en ouvrant la porte à Jean, son ancien colocataire qui débarque mystérieusement après des années d’absence.
La dernière fois qu’elle avait eu de ses nouvelles, il lui annonçait qu’il ne serait pas présent au mariage. Pour se faire pardonner, il leur avait envoyé un petit oiseau jaune. Il ne semble pas avoir remarqué la cage vide, il interroge Clara sur sa vie, elle lui parle de crevettes. Son mari n’est toujours pas apparu. « Chéri ! Chéri ! Chéri ! » Jean propose d’aller voir dans la chambre, il y découvre le corps inanimé de l’homme sur le lit. Clara lui prépare un café. On frappe à la porte.
Alors que les circonstances du meurtre d’Hervé se dessinent, le portrait d’un homme lâche, frustré et violent s’esquisse. Si c’était lui le coupable ?
Un questionnement du patriarcat aussi absurde que sincère
NOTE D’INTENTION
En 1916, Susan Glaspell faisait déjà allusion à une société qui tournait le dos aux femmes victimes de violences conjugales. Sa pièce "Trifles" retrace la vie de Minnie Wright, connue de son entourage comme étant maltraitée et donc soupçonnée du meurtre de son mari violent. "Pour combler le silence" s’inspire de cette œuvre féministe pour interroger un modèle patriarcal qui brouille notre vision depuis des siècles.
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