Ouvrir un livre de Jean Giono, c’est ouvrir une porte sur des paysages tourmentés et une humanité emportée dans la danse folle des saisons. Il n’y a pas que de l’émerveillement, il y a aussi du vertige. Le même vertige qu’à la contemplation d’un paysage de Van Gogh.
Les hommes et les arbres se tordent sous les mêmes vents froids, sous les mêmes soleils fous. C’est avec l’appétit de faire entendre à haute voix les mots et le monde de Giono, et une indéniable appréhension, que je prépare ce voyage. Ma canne est bien ferrée, mon pas est assuré et ma peur est toute neuve.
CRÉATION À AVIGNON
En route ! Rendez-vous à la croisée des sentiers de la montagne de Lure !
NOTE D’INTENTION
Triptyque pour un voyage : un détour par Un de Baumugnes (extrait) puis une étape par Prélude de Pan et pour finir Le chant du monde (extrait)
Ce spectacle monté par Paul Fructus respecte à la virgule près les textes de mon père, c’est un enchantement, le mot n’est pas faible. Il restitue cette montée de la sève de la nature, blessée et malmenée par les hommes, qui se venge en les faisant s’épuiser dans une danse démoniaque déclenchée par le Dieu Pan revenu sur terre. Un régal !
Sylvie Durbet-Giono
Ce spectacle monté par Paul Fructus respecte à la virgule près les textes de mon père, c’est un enchantement, le mot n’est pas faible. Il restitue cette montée de la sève de la nature, blessée et malmenée par les hommes, qui se venge en les faisant s’épuiser dans une danse démoniaque déclenchée par le Dieu Pan revenu sur terre. Un régal !
Sylvie Durbet-Giono