“La mort est mon métier” retrace de manière romanesque la vie de Rudolf Lang. Durant son enfance, l’autoritarisme de son père bigot lui fait vivre un véritable calvaire. A sa mort, le jeune Lang peut enfin voler de ses propres ailes: une liberté mal employée qui le conduit à rechercher de nouveau la discipline du père en entrant à 16 ans dans l’armée allemande, à intégrer les Corps Francs pendant la Première Guerre Mondiale puis la mouvance d’extrême droite de l’époque une fois démobilisé.
Rudolf, repéré par le parti nazi pour ses compétences est ensuite invité à prendre la direction du camp d’Auschwitz pour y oeuvrer à l’application de la solution finale.
Un “honneur” qui l’amènera en toute logique à avoir sa place au procès de Nuremberg.
Comment un homme ordinaire devient un criminel nazi ?
Cette pièce y répond d'une manière saisissante.
NOTE D’INTENTION
"La mort est mon métier" est un roman inspiré par Rudolf Hoess, commandant du camp d'Auschwitz. Le texte étant narré à la première personne, j'ai choisi d'adapter ce texte sous la forme d'un monologue.
Cette adaptation est donc destinée à être jouée par un seul comédien qui interprétera tous les personnages et suggérera les éléments de décor ainsi que les accessoires.
Franck Mercadal a respecté la trame narrative de l'auteur ainsi que la sobriété de son style afin de faire sentir au spectateur la psychologie de Rudolf Lang en lui montrant le double visage de celui qui ordonne le jour le massacre de milliers d'innocents et qui demande le soir à son fils ce qu'il a appris de nouveau à l'école.