Le Monde Est Beau ce sont neuf scènes qui mettent en situation dix couples différents.
Le point commun à tous ces couples : ils ne se disputent jamais, ils sont d'accord sur tout et c'est précisément pour cette raison qu’ils sont terrifiants.
Le ton est parfois noir -très noir-, méchant -très méchant.
Mais toujours drôle, le comique naissant du décalage qu’il y a entre cette noirceur et ces personnages épouvantablement impassibles.
Ces dix couples, à leur manière, nous tendent un miroir à peine déformant, nous parlent du monde dans lequel nous vivons, ou plutôt dans lequel nous nous débattons.
La rencontre du réalisateur des Bronzés, Patrice Leconte, avec deux comédiens de théâtre pour un comique à la croisée de l'univers des Deschiens et de l'humour grinçant de Stéphane Guillon.
NOTE D’INTENTION
le plus important : la direction d’acteurs. A partir de ces situations, il fallait absolument éviter de tomber dans le cliché, la caricature ou le pléonasme. Il fallait que les acteurs soient surprenants, et jamais tout à fait là où on les attendait. Et c’est sans doute, pour ce spectacle, ce qu’il y a eu de plus amusant à travailler.