Comment s’assurer de la fidélité de son épouse, la garder pour soi, la protéger de la convoitise des autres hommes, la maintenir en son pouvoir? Pour conjurer la frivolité et l’infidélité de sa future femme, Arnolphe l’a choisie et faite élever dans l’ignorance depuis son plus jeune âge. Mais la vie va lui réserver bien des surprises...
Adaptée pour 5 personnages, nous redécouvrons sous un nouvel éclairage les aventures d’Agnès et Arnolphe. Cette farce jubilatoire frappe toujours les esprits par sa stupéfiante actualité !
L'école des femmes : une farce jubilatoire qui frappe toujours les esprits par sa stupéfiante actualité !
NOTE D’INTENTION
Adapter l’école des femmes de Molière pour 5 comédiens c’est s’adapter à un contexte économique et social contemporain tout en restant imprégné de l’esprit de Molière, c’est à dire arriver à marier la farce, la satire sociale, respecter la versification, le tout en modernisant la forme par une accélération du rythme global de la pièce et une réduction du nombre d’acteurs.
On raconte toujours la même histoire, mais on change de point de vue. Le point de vue est celui d’Horace: On le découvre en narrateur, accompagné des serviteurs Alain et Georgette.
Tout au long de notre adaptation, Horace, Alain et Georgette prennent en alternance le rôle d’acteur et le rôle de narrateur. On va ainsi à l’essentiel tout en utilisant le procédé de narration propre à la construction originelle de la pièce.
Par exemple, la scène narrative d’introduction fait entrer le spectateur directement dans l’action en évitant une scène d’exposition qui s’avérait nécessaire du temps de Molière mais qui au 21ème siècle semble quelque peu poussive.
De la même façon, la scène finale qui dans la version originale introduit deux nouveaux personnage se résout dans notre adaptation par l’arrivée et la lecture d’une simple lettre.
On utilise en fait un procédé dont Molière se sert tout au long de sa pièce, celui de l’ellipse.
Les personnages d’Arnolphe et d’Agnès sont quand à eux investit au premier degré dans leur histoire.
Bien sur, la majorité des vers de Molière est conservée et les spécialistes de l’oeuvre ne manqueront pas de retrouver tous les moments emblématiques et les répliques cultes qui ont fait la popularité de « école des femmes » et qui font qu’encore de nos jours 9 français sur 10 savent que « le petit chat est mort »
On raconte toujours la même histoire, mais on change de point de vue. Le point de vue est celui d’Horace: On le découvre en narrateur, accompagné des serviteurs Alain et Georgette.
Tout au long de notre adaptation, Horace, Alain et Georgette prennent en alternance le rôle d’acteur et le rôle de narrateur. On va ainsi à l’essentiel tout en utilisant le procédé de narration propre à la construction originelle de la pièce.
Par exemple, la scène narrative d’introduction fait entrer le spectateur directement dans l’action en évitant une scène d’exposition qui s’avérait nécessaire du temps de Molière mais qui au 21ème siècle semble quelque peu poussive.
De la même façon, la scène finale qui dans la version originale introduit deux nouveaux personnage se résout dans notre adaptation par l’arrivée et la lecture d’une simple lettre.
On utilise en fait un procédé dont Molière se sert tout au long de sa pièce, celui de l’ellipse.
Les personnages d’Arnolphe et d’Agnès sont quand à eux investit au premier degré dans leur histoire.
Bien sur, la majorité des vers de Molière est conservée et les spécialistes de l’oeuvre ne manqueront pas de retrouver tous les moments emblématiques et les répliques cultes qui ont fait la popularité de « école des femmes » et qui font qu’encore de nos jours 9 français sur 10 savent que « le petit chat est mort »
GALERIE
Soutien(s) : Département de l'Ardèche, Cdc Beaume-Drobie, Spédidam