Eric Vence a fondé l’agence « Rupture à Domicile ». Un soir, alors qu’il se rend en mission pour annoncer à une pauvre femme que son compagnon a décidé de la quitter, il fait une rencontre plus qu’inattendue… Il tombe sur Gaëlle, l’amour de sa vie, qui est parti du jour au lendemain, il y a sept ans sans la moindre explication…
Evidemment, Eric ne lui dit pas qu’il a été engagé pour la quitter. Il pense avoir un coup d’avance car en retrouvant son ex, il sait avant elle même qu’elle est célibataire…
Mais Eric est loin de se douter que son client, Hyppolite, l’actuel compagnon de Gaëlle, a changé d’avis et surtout qu’il va les rejoindre… Un trio amoureux inédit se met alors en place : l’ex, la femme et le futur-ex. C’est le début d’un poker menteur explosif dont personne ne ressortira indemne… Ecrite comme une comédie de moeurs, la pièce n’en est pas pour le moins cruelle, égratignant nos lâchetés et nos peurs, si présentes lorsqu’il s’agit d’amour. Car chacun de nous s’est déjà confronté à cette question : comment lui dire que c’est fini ?
Rompre n’est jamais agréable, alors pourquoi ne pas payer quelqu’un
pour le faire à votre place... Un trio amoureux détonnant qui joue à la perfection
avec les codes de la comédie romantique.
NOTE D’INTENTION
Jouant volontairement avec les codes de la comédie romantique, la pièce est aussi une variation sur le trio amoureux. A cette différence près, que « l’ex » prend ici la place de l’amant. La rancoeur ne vient pas de la tromperie mais de la séparation brutale et inexpliquée. La dramaturgie progresse à mesure que les masques tombent. Les rapports de forces s’inversent. Il n’y a surtout pas de recherche d’un ton spécifique « comédie » dans l’écriture. Il s’agit d’être au plus près de ce que les personnages vivent dans les situations et c’est ce que je m’efforcerai de garder dans la mise en scène. Il s’agit d’une comédie de moeurs, tendue, cruelle comme le sont souvent nos rapports amoureux…
Les situations de quiproquos ont ici pour but de mettre à jour les failles des trois protagonistes, de les pousser à se révéler… Et à ce jeu là, la cruauté n’est pas toujours chez qui on l’imaginerait.
J’ai la chance d’avoir réuni une magnifique distribution pour constituer ce trio. Anne Plantey, Olivier Sitruk et Benoit Solès ont un sens aigu de la situation. Ils savent jouer au couteau, en rupture, tout en pouvant basculer dans l’absurde et la folie en gardant une grande sincérité… Et c’est précisément le style d’écriture de la pièce. Pour moi, rien n’est plus jubilatoire que le rire venant nous surprendre dans une scène d’émotion… Ces trois acteurs apportent également une touche glamour et élégante à la pièce. Comme un clin d’oeil à ces classiques de la comédie américaine qui nous ont tous enchantés.
La rupture fait partie intégrante d’une histoire d’amour même si elle en est la fin. Sans être un guide de la séparation (l’auteur décline d’ailleurs toute responsabilité en cas d’augmentation du nombre de séparations lors des représentations) cette pièce est surtout une occasion de rire de nous mêmes et de nos difficultés à nous accorder, à nous parler. Sans oublier que c’est toujours grâce à une rupture qu’un nouvel amour peut voir le jour…
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Aurore Barbez 01 73 54 19 08 (avant le festival) - 06 65 19 68 82 (après le festival)
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